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Triangle

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les avis de Cinemasie

8 critiques: 2.5/5

vos avis

41 critiques: 3.18/5

visiteurnote
Jonathan-Asia 2.75
Jérémy 2
Illitch Dillinger 2.5
Samehada 3
JoHell 3
Manolo 2
cedsifu 4
Firimar 3.5
Sifu Tetsuo 3.25
Chip E 2.75
CERDAN 1.5
Hotsu 3
750XX 3.5
Pikul 3.25
jezekael 2.5
Epikt 1.5
Izzy 4.25
chronofixer 2.75
Bastian Meiresonne 3
antigone 3.75
steed 4
tu0r 4
ce3k 4
Bama Dillert 3
geez 3.25
dll_povtyp 3.75
Scalp 3.5
Black_pantha 3.5
omnio 3
yansan 3.5
Toto456 3
Wolvy 3.25
pikachoo 0
Tred 3.5
jeff_strike 3
cityhunter 3.5
KrazyMeer 4.25
Oh Dae-soo 3.5
jool 3.5
originalGhost 4.5
Nemesis8sin 3.5
Phildu62 2


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Ce projet ambitieux réunissant derrière la caméra trois des plus gros réals de Hk et devant un casting 4 étoiles, s'avère être un polar un peu commun: on ressent la patte de To dans le dernier acte et son gunfight final dans la cambrousse Hong Kongaise, l'acte du milieu est assuré par Ringo Lam ( la séquence du parking est très sympa) tandis que les bases sot posées par Tsui Hark. L'ensemble donne un résultat un peu étrange, tantôt réussi ( la relation entre Simon Yam/sa femme/Gordon Lam) tantôt manquant un peu d'originalité. Triangle est un bon polar mais on était en droit d'en attendre bien plus vu les monstres aux manettes.

09 mai 2017
par Jonathan-Asia


Un projet à la construction intéressante, mais forcément incohérent. Ca commence par un Tsui Hark façon Time and Tide, se prolonge par un Ringo Lam fidèle à lui même qui transforme tous les personnages en psychopathes et ca se termine avec un Johnnie To qui reprend l'ensemble pour l'envoyer dans son univers. Un exercice intéressant mais à qui souffre forcément d'un manque d'homogénité, chaque réalisateur ayant pris à coeur de mettre sa signature sur son segment. A réserver aux fans des réalisateurs.

13 août 2010
par Jérémy


Multiple....

Trois réalisateurs, trois fois plus de rebondissements!
Dire que dans un film américain, les scénaristes se creusent les méninges pour sortir des idées, là il y a une idée par minutes.
Soit on arrive pas à suivre et on décroche totalement du film, soit on est littéralement hapé dans ce tourbillon scénarisitique.
Je trouve que ce film équivaut au récent Mad Détective. Très bon polar, avec son lot de bizzareries, mais qui  au final est jouissif.
Les personnages sont très travaillés et campés par des acteurs au sommet de leur art. 
Chers à nos réalisateurs, toujours le personnage féminin qui fou la zizanie (Seven Sword, Mad détective...) et reste impunie car  finalement, le monde ne serait-il pas dominé par les femmes...
Chaque personnage n'est pas vraiment mauvais au début, et on voit dans quelles circonstances le vice passe dans chacun d'eux.
Alors que dans les polars américain, il est quasiment tout le temps question de sauver le monde car apparemment il n'y a que cela pour interesser le public, dans les polars de la Milkyway, de formidables histoires se contruisent autour de personnages classiques et d'intrigue sans réèl importance, ce talent est très précieux.



02 août 2008
par cedsifu


Pour Johnnie To, tapez 3

Résultat bon mais pas exceptionnel. La fin du film est vraiment trés bonne et originale grâce à Johnnie To qui mèle action et humour de façon trés esthétique (comme à son habitude). La première partie de Hark part sur les chapeaux de roue, nous décrit le braquage à la "ocean 11" de façon trés (trop) rapide. J'aurais pu comprendre si la suite du film, la deuxième partie de Ringo Lam, ne s'était pas enlisée. Le rythme y est trop lent. C'est Johnnie To qui permet à ce film de sortir de sa torpeur et d'en faire un bon film...alors je vote Johnnie To!

21 avril 2008
par Firimar


Concept interessant mais le resultat est frustrant

Avec trois grands réalisateurs de HK aux commandes d'un même film, on pouvait s'attendre à un ovni ou encore à un miracle (on peut toujours rêver...). Il est cependant dommage de constater que la mayonnaise n'a malheureusement pas pris. A vrai dire, elle n'est pas terrible.
Quand on connait le cinéma de Tsui Hark, de Ringo Lam et Johnnie To, on a du mal à voir comment leurs visions et leurs styles seraient compatibles sur un même film. Et le fait qu'ils réalisent chacun une demie heure du metrage n'arrangent pas les choses.

Le principal souçi est d'avoir confier la première partie du metrage à Tsui Hark qui s'amuse comme un fou à embrouiller les pistes (profusion de personnages, montage cut avec beaucoup d'insert...). Les situations s'enchainent vite et il faut s'accrocher. La camera est partout. Sachant qu'avec le bonhomme il faut toujours un temps d'adaptation quand on regarde ses films (au minimum une bonne 1/2 heure).
Viens ensuite Ringo Lam qui reprend les rênes en posant d'avantage l'histoire. Celui çi prend quand même le temps de s'interesser (enfin) à ses protagonistes (en particulier le personnage interprété par Simon Yam). Du coup, il nous livre les meilleurs moments du film.
Arrive enfin Johnnie To qui se contente de changer radicalement le ton apporté par ses confrères et de conclure le film comme il a l'habitude de le faire dans ses films. Donc aucune surprise de la part de celui çi.

Finalement Triangle reste quand même une belle déception surtout quand on constate qu'un personnage sur trois est exploité (Simon Yam excellent comme d'habitude). Les deux autres, Louis Koo et Sun Honglei sont un peu mis à la rue. Sans oublier Kelly Lam (qui s'en sort admirablement).
Sinon, de la part des trois réalisateurs, le résultat est quand même frustrant. Personnellement je pense que Johnnie To aurait mieux fait l'affaire que son confrère Tsui Hark pour introduire le film ( Running on Karma, Breaking News pour ne citer qu'eux). Et la dernière partie conviendrait davantage au réalisateur de Time & Tide. Conclusion, Ringo Lam est celui qui s'en sort le mieux dans cet exercice de style.

21 avril 2008
par Sifu Tetsuo


Aimable trinité

Si la collaboration entre trois cinéastes émérites de Hong Kong avait de quoi donner lieu à quelque chose de plus marquant et ambitieux, ce sympathique thriller filmé comme une modeste série B a le mérite de ne pas ennuyer le spectateur, du fait de son intrigue agréable à suivre et de ses interprètes principaux qui semblent prendre un réel pied dans leur participation à ce projet. Difficile sur le coup de savoir lequel des réalisateurs s'en sort le mieux, mais avec le recul, Tsui Hark et son entrée en matière dopée à l'adrénaline pourraient bien atteindre le haut du podium. On retrouve le climat sombre et désenchanté cher à Ringo Lam en ce qui concerne la partie suivante, avec à l'appui une séquence assez glauque dans un parking où Simon Yam règle ses comptes avec son épouse et l'amant de cette dernière. L'ultime segment, mis en scène par Johnnie To, fait dans une certaine mesure office de best-of des œuvres les plus caractéristiques du réalisateur en question (The Mission, Exiled) et ne suscite par conséquent aucune surprise particulière, chose qui n'empêche pas cette pièce de clôture de se suivre avec autant de plaisir que ses aînées en dépit d'un final en queue de poisson. Saluons du reste le fait que malgré les contraintes liées à son approche (le film adopte le concept de « cadavre exquis » inventé au cours des années 20 par les surréalistes, qui consistait à entamer une peinture, un dessin, un texte, avant de confier ceci à un autre artiste prenant le relais à sa sauce et ainsi de suite), Triangle parvienne à maintenir une vraie cohérence, voire à exposer une certaine unité. Un louable exercice de style doublé d'un bon petit polar au scénario et aux acteurs tous deux convaincants.

03 avril 2008
par Chip E


Déception puissance 3

Je me suis sacrément ennuyé... Les acteurs sont à coté de la plaque, l'histoire digne d'un nanar ricains des eighties, sauf qu'en plein HK je trouve assez mal placé ce trésor enfoui... La réalisation n'a rien d'exceptionnel, et la post production à savoir les effets, la musique sont au minimum syndical. Ce film est aux antipodes de ce que ces 3 lascars ont pu produire jusqu'à présent... C'est du commercial où tout le fric est clairement passé dans les cachets de ces 3 noms sur l'affiche, parceque dans le film on voit pas bezef...

02 avril 2008
par CERDAN


Un bon polar largement au dessus du lot mais qui déroutera par ses bizarreries.

C'est un film HK franchement enthousiasmant et largement au dessus du lot actuel grâce aux qualités de réalisations. Dans la partie Tsui Hark (qui introduit le film), il y a cette scène qui rappelle furieusement The Blade (le traquenard dans une ruelle), c'est la partie la plus confuse, qui demande sans doute à être revue. Pour Lam, sa partie est celle que j'ai préférée, le cinéaste développe ses personnages et pond quelques morceaux d'actions bien sentis. Le dernier acte on peux penser que To ne s'est pas foulé : la partie dans les herbes rappelle à la fois A Hero Never Dies, Election, et Exilé ! Cependant, j'ai apprécié sa partie pour l'atmosphère générale très Toienne (étirements, humour...), par contre la fin est un peu en sucette et confirme la faiblesse de l'exercice.

Du reste le film se suit vachement bien et l'histoire reste très compréhensible (elle tient dans son pitch) mais c'est surtout que certains agissements des personnages, ruptures de tons du scénario et autres embranchements sont bizarres du fait que les trois réalisateurs n'ont pas du tout la même vision de l'histoire, et c'est le personnage de Kelly Lam qui en pâti le plus.

01 avril 2008
par Hotsu


déçu trois fois ?

Un projet croisé Ringo Lam + Johnnie To + Tsui Hark avait pourtant de quoi allécher, même si personnellement dans le lot il n'y a que le troisième qui m'excite vraiment. Encore aurait-il fallu justement que le projet soit "croisé"... en l'état il est plutôt mélangé blougiboulga-isé. Quand j'ai appris l'existance du projet - à la va-vite comme d'habitude, et sans chercher à approfondir, conscient que mes fantasmes sont toujours hachement plus cool que le produit fini - je voyais quelque chose de bien plus ambitieux formellement, à partir de trois segments se répondant ("triangulant" !) au lieu de bêtement se suivre. En lieu et place un soi-disant cadavre-exquis où chaque partie aurait pu être réalisée par l'un ou par l'autre que ça n'en aurait pas changé grand chose tant le résultat manque d'identité forte. Un projet mené par dessus la jambe, de toute évidence... au moins on espère que les trois lascars ont bien fait mumuse.

19 janvier 2008
par Epikt


Plus qu'un concept!

Une sacrée expérience pour un sacré film. Le Hark part un peu dans tous les sens (dans le bon...sens du terme), le Lam qui calme le jeu niveau mise en scène et émeut tout en restant bien nerveux, et le To met encore plus la pédale douce, tout en étant le plus drôle, le plus esthétisant et le plus chargé en action. Plutôt paradoxal mais tellement intéressant! Les acteurs sont formidables (Simon Yam fabuleux), la BO très bonne et le scénario bien malin sans puer la roublardise. Et quels personnages!!!!

09 janvier 2008
par Izzy


Film forcément culte de par son concept et les noms des 3 réalisateurs, le résultat est une grande déception. Aucun des 3 n'est à son meilleur niveau, il n'y a qu'à voir le gunfight final pour s'en persuader, personnellement j'ai une petite préférence pour la première partie de TSUI hark, car même si l'histoire n'est pas limide, elle reste cohérente, et finalement pas trop mal réalisée. Ensuite ça se gâte avec Ringo qui veut nous servir encore un segment assez psychologique, on commence à s'emmêler les pinceaux, les personnages subissent des variations de caractères, bref on commence à être un peu paumé. Malheureusement Johnny TO, en qui j'avais bon espoir de redresser la barre dans un final béton, n'est pas non plus à la hauteur de ses précédentes réalisations (les ELECTION et même EXILED). On aura compris qu'il aime filmer dans les champs (ici on sent l'influence SCORSESE une fois de plus) mais le gunfight final n'est franchement pas un modèle d'efficacité et d'esthétisme). Bref j'avoue que plus le film avançais plus j'étais un peu perdu par ce scénario, les incohérences se cumulant. Chaque réalisateur a fait son job mais on ne voit pas à l'écran l'émulation qu'il y aurait pu avoir entre ces 3 grands du ciné HK. La forme ne compense pas le fond et donc pour moi c'est un échec.

30 novembre 2007
par chronofixer


Moneymakers

Curiosité pour les fans du cinéma hongkongais; plus difficile pour les non-initiés. La patte des trois réalisateurs est indéniable, mais le manque de cohérence des personnages et de l'histoire empêche le film de décoller. La troisième - et dernière partie - de Johnnie To est indéniablement la meilleure. Le concept avait de quoi faire battre le cœur des fans du cinéma HK: Tsui Hark, Ringo Lam et Johnnie To tous trois réunis à l'affiche d'un seul et même film?!! YEAH! Sauf que le projet atteint rapidement ses limites. Réalisés indépendamment et écrit au fur et à mesure de la progression, le scénario et – surtout – le développement des personnages manque de cohérence. Soit une première partie (ingrate, car obligé de tout mettre en place) réalisée au pas de course par Hark. Comme à son habitude, le réalisateur ne s'embarrasse nullement d'un minimum d'explication, mais plonge son audience au cœur d'une action qu'il se doit de démêler petit à petit. Sur-découpage souvent inutile, le cinéaste est dans son élément dans un première histoire avant de subitement dévier vers une intrigue secondaire, sans aucun doute pour donner suffisamment de matière à ses co-réalisateurs pour prendre la relève. Ce qui sera fait par un Ringo Lam en plein dans son élément. Folle course-poursuite en voiture, il va pourtant rapidement se mettre à exploiter le fond psychologique de ses personnages, transformant le pur polar en un subtil ménage à trois. Si le fan de base ne sera pas dérangé par ce soudain changement de ton, le procédé atteint davantage ses limites dans le changement drastique du caractère des personnages. Soit Simon Yam, effacé dans la première partie, qui prend soudainement le dessus, ainsi que le personnage de la femme forte évoluant en une femme psychologiquement instable. Femme, qui n'intéresse bien évidemment pas Johnnie To, qui va la laisser totalement de côté dans une troisième partie mi-polar, mi-humoristique. S'il s'agit indéniablement de la partie la plus réussie – une ambiance impayable et un nouvel affrontement totalement inédit dans le genre – le dénouement très loin des deux premières parties et le nouveau changement d'attitude des différents protagonistes est plus déconcertant que réellement satisfaisant. Pris partie par partie, il y a très certainement de quoi se mettre sous la dent et de reconnaître le style de chacun de ses réalisateurs. Pris dans son ensemble, "Triangle" est un curieux objet insolite trop bricolé et pas assez arrondi pour complètement satisfaire. Sans aucun doute, un projet à l'image du cinéma HK dans son ensemble, mais qu'on aurait préféré plus réfléchi et abouti en présence de ses vrais talents impliqués…L'union aurait très certainement fait la force! (Critique basée sur la version cannoise - avant remontage pour la sortie internationale).

20 mai 2007
par Bastian Meiresonne


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